Lacordaire et Lamennais (1822-1832). [Thèse].
Item
Titre
Lacordaire et Lamennais (1822-1832). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire religieuse, Paris IV, 2003].
[Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) ; Félicité de Lamennais (1782-1854)].
Lacordaire, né en 1802, converti au catholicisme, entré au séminaire en 1824, est ordonné prêtre en 1827, a mis six années avant de rallier l'école fondée par l'abbé Lamennais, aux commencements de laquelle il avait été associé, en raison de ses liens avec l'abbée Gerbet. L'école voulait remédier aux maux de l'Église de France et réunifier la société et le catholicisme. Ce délai exceptionnel et la brièveté de la période d'association entre Lacordaire et Lamennais ( [mai]1830-[décembre]-1832) conduisent à s'interroger sur le statut exact de Lacordaire au sein du mouvement mennaisien. Le prêtre est entré dans la vie publique en qualité de disciple de Lamennais : il a été la cheville ouvrière du journal <i>l'Avenir</i> et de l'<i>Agence générale pour la défense de la liberté religieuse</i>, fondées après la Révolution [...] de majeurs de la vie de Lamennais : seul véritable témoin du voyage à Rome de 1832, il est aussi le seul à avoir cherché, dans les mois qui suivirent, à contrecarrer l'évolution de Lamennais. Pour sauver sa gloire, l'abbé méconnait ses intentions. Le départ de Lacordaire, en décembre 1832, marque son échec. Il prélude à la séparation de Lamennais et de l'Église. Cette période, décisive dans sa formation personnelle, va marquer toute la carrière de Lacordaire. Le restaurateur de l'ordre des dominicains en France sera perçu comme un homme aux antécédents douteux.
[Thèse de doctorat, Histoire religieuse, Paris IV, 2003].
[Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861) ; Félicité de Lamennais (1782-1854)].
Lacordaire, né en 1802, converti au catholicisme, entré au séminaire en 1824, est ordonné prêtre en 1827, a mis six années avant de rallier l'école fondée par l'abbé Lamennais, aux commencements de laquelle il avait été associé, en raison de ses liens avec l'abbée Gerbet. L'école voulait remédier aux maux de l'Église de France et réunifier la société et le catholicisme. Ce délai exceptionnel et la brièveté de la période d'association entre Lacordaire et Lamennais ( [mai]1830-[décembre]-1832) conduisent à s'interroger sur le statut exact de Lacordaire au sein du mouvement mennaisien. Le prêtre est entré dans la vie publique en qualité de disciple de Lamennais : il a été la cheville ouvrière du journal <i>l'Avenir</i> et de l'<i>Agence générale pour la défense de la liberté religieuse</i>, fondées après la Révolution [...] de majeurs de la vie de Lamennais : seul véritable témoin du voyage à Rome de 1832, il est aussi le seul à avoir cherché, dans les mois qui suivirent, à contrecarrer l'évolution de Lamennais. Pour sauver sa gloire, l'abbé méconnait ses intentions. Le départ de Lacordaire, en décembre 1832, marque son échec. Il prélude à la séparation de Lamennais et de l'Église. Cette période, décisive dans sa formation personnelle, va marquer toute la carrière de Lacordaire. Le restaurateur de l'ordre des dominicains en France sera perçu comme un homme aux antécédents douteux.
Auteur
PHILIBERT, Anne
Année
2003
Type
Thèse
Titre court
Henri-Dominique Lacordaire
Félicité de Lamennais
Histoire des idées religieuses
Libéralisme religieux
XIXe
Félicité de Lamennais
Histoire des idées religieuses
Libéralisme religieux
XIXe