Lieux pieux aumôniers, nobles, finance publique et privée : interactions et ambiguïtés relationnelles dans le Milanais moderne (1615-1801). [Thèse].
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Titre
Lieux pieux aumôniers, nobles, finance publique et privée : interactions et ambiguïtés relationnelles dans le Milanais moderne (1615-1801). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire et civilisation des mondes modernes et contemporains, Nice, 2020].
Résumé de la thèse :
Cette étude, couvrant près de deux siècles d'histoire du Milanais, saisit les institutions caritatives, les nobles, les monastères, les opérateurs privés, l'État et les villes, unis par le mince filet de la finance. D'autres types de relations se développent également autour des rapports dette-crédit, liées à la gestion du pouvoir, que le patriarcat milanais tient fermement entre ses mains pendant presque tout l'ère moderne. À ce propos, les lieux pieux aumôniers jouent un rôle non marginal, la preuve en est l'occupation totale de leurs Chapitres (conseils d'administration) par la noblesse milanaise, prête à défendre ses privilèges de caste, quelle que soit l'alternance des dirigeants étrangers. Au fil du temps, les lieux pieux deviennent le siège des intérêts des classes aisées et développent, en plus de celle institutionnelle de la charité, d’autres fonctions : assise pour le contrôle du welfare milanais ; nœud du réseau tissé par les familles nobles milanaises pour l'affirmation de leur rôle et la défense de leurs prérogatives; outil permettant de garantir une rente à ses héritiers ou de protéger le patrimoine des risques de perte. Les lieux pieux aumôniers, grands propriétaires fonciers et opérateurs financiers d'une certaine importance, subventionnent l'État et surtout les villes, qui ont besoin d'argent pour payer la part des dépenses militaires qui leur sont imposées par le souverain. Les prêts accordés sont - normalement - des accords de longue durée, parfois complexes et même ambigus. Les institutions caritatives participent volontairement au soutien du secteur public, mais y sont parfois induits, voire forcés.La recherche tente de faire ressortir ces multiples aspects liés à l'action des lieux pieux de Milan et aux familles qui les ont contrôlés pour longtemps.
[Thèse de doctorat, Histoire et civilisation des mondes modernes et contemporains, Nice, 2020].
Résumé de la thèse :
Cette étude, couvrant près de deux siècles d'histoire du Milanais, saisit les institutions caritatives, les nobles, les monastères, les opérateurs privés, l'État et les villes, unis par le mince filet de la finance. D'autres types de relations se développent également autour des rapports dette-crédit, liées à la gestion du pouvoir, que le patriarcat milanais tient fermement entre ses mains pendant presque tout l'ère moderne. À ce propos, les lieux pieux aumôniers jouent un rôle non marginal, la preuve en est l'occupation totale de leurs Chapitres (conseils d'administration) par la noblesse milanaise, prête à défendre ses privilèges de caste, quelle que soit l'alternance des dirigeants étrangers. Au fil du temps, les lieux pieux deviennent le siège des intérêts des classes aisées et développent, en plus de celle institutionnelle de la charité, d’autres fonctions : assise pour le contrôle du welfare milanais ; nœud du réseau tissé par les familles nobles milanaises pour l'affirmation de leur rôle et la défense de leurs prérogatives; outil permettant de garantir une rente à ses héritiers ou de protéger le patrimoine des risques de perte. Les lieux pieux aumôniers, grands propriétaires fonciers et opérateurs financiers d'une certaine importance, subventionnent l'État et surtout les villes, qui ont besoin d'argent pour payer la part des dépenses militaires qui leur sont imposées par le souverain. Les prêts accordés sont - normalement - des accords de longue durée, parfois complexes et même ambigus. Les institutions caritatives participent volontairement au soutien du secteur public, mais y sont parfois induits, voire forcés.La recherche tente de faire ressortir ces multiples aspects liés à l'action des lieux pieux de Milan et aux familles qui les ont contrôlés pour longtemps.
Auteur
DI STEFANO; Massimo
Mot-clé
Lieux pieux
Monastères
Charité publique
Pauvres - Pauverté
Prêts
Rentes
Milan (Italie)
Villes - Villages
Bienfaisance
Nobles - Noblesse
Histoire économique
XV IIe, XVIIIe, XIXe
Monastères
Charité publique
Pauvres - Pauverté
Prêts
Rentes
Milan (Italie)
Villes - Villages
Bienfaisance
Nobles - Noblesse
Histoire économique
XV IIe, XVIIIe, XIXe