De l'école d'Ancien Régime aux débuts de l'école contemporaine : la genèse d'un double enjeu (Artois et Boulonnais, fin XVIIe s.-1815). [Thèse].
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Titre
De l'école d'Ancien Régime aux débuts de l'école contemporaine : la genèse d'un double enjeu (Artois et Boulonnais, fin XVIIe s.-1815). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Lille III, 1998.
Résumé de la thèse :
Cette époque (fin XVIIe-début XIXe siècle ) a été marquée par l'irruption décisive du fait scolaire : l'école a change de destin. Elle est devenue l'objet d'enjeux majeurs, et au-delà de sa mission originelle, s'est trouvée chargée d'une double responsabilité sociale et politique. L'école traditionnelle d'Ancien Régime, à finalité essentiellement religieuse, a commencé d'opérer sa mue au cours du siècle des Lumières. La Révolution voulut réaliser un autre type d'école. L'expérience montra qu'il ne suffisait pas de quelques décrets pour modifier une institution scolaire dont l'évolution ne pouvait être que graduelle, au gré des modifications de la société elle-même. Vers 1810-1815 pourtant, l'école contemporaine était née. Les taux d'alphabétisation, appréciés comme des pourcentages de scolarisation quinquennale a peu près régulière, montrent une fréquentation scolaire croissante (53,5% des enfants vers 1810). Certes, le combat pour la scolarisation n'était pas encore gagné, en raison des contraintes d'une économie rurale et manufacturière avide de main-d'œuvre. Pourtant, l'enjeu scolaire avait pris une importance nouvelle pour les familles : l'école était investie d'une mission utilitariste prééminente. Dirigée par l'État, elle se caractérisait par l'existence en son sein d'un double système public et prive. Née d'une demande croissante d'instruction, fortifiée et typée par les querelles politico-religieuse de la Révolution, cette bipolarité constituait une donnée nouvelle et caractéristique dans l'histoire de l'école.
Thèse de doctorat, Histoire, Lille III, 1998.
Résumé de la thèse :
Cette époque (fin XVIIe-début XIXe siècle ) a été marquée par l'irruption décisive du fait scolaire : l'école a change de destin. Elle est devenue l'objet d'enjeux majeurs, et au-delà de sa mission originelle, s'est trouvée chargée d'une double responsabilité sociale et politique. L'école traditionnelle d'Ancien Régime, à finalité essentiellement religieuse, a commencé d'opérer sa mue au cours du siècle des Lumières. La Révolution voulut réaliser un autre type d'école. L'expérience montra qu'il ne suffisait pas de quelques décrets pour modifier une institution scolaire dont l'évolution ne pouvait être que graduelle, au gré des modifications de la société elle-même. Vers 1810-1815 pourtant, l'école contemporaine était née. Les taux d'alphabétisation, appréciés comme des pourcentages de scolarisation quinquennale a peu près régulière, montrent une fréquentation scolaire croissante (53,5% des enfants vers 1810). Certes, le combat pour la scolarisation n'était pas encore gagné, en raison des contraintes d'une économie rurale et manufacturière avide de main-d'œuvre. Pourtant, l'enjeu scolaire avait pris une importance nouvelle pour les familles : l'école était investie d'une mission utilitariste prééminente. Dirigée par l'État, elle se caractérisait par l'existence en son sein d'un double système public et prive. Née d'une demande croissante d'instruction, fortifiée et typée par les querelles politico-religieuse de la Révolution, cette bipolarité constituait une donnée nouvelle et caractéristique dans l'histoire de l'école.
Auteur
GREVET, René
Mot-clé
Histoire de l'éducation
Enseignement primaire
Artois (Pas-de-Calais)
Boulonnais (Pas-de-Calais)
XVIIIe, XIXe
Enseignement primaire
Artois (Pas-de-Calais)
Boulonnais (Pas-de-Calais)
XVIIIe, XIXe