Madame de la Tour du Pin (Lucie de, 1770-1853) : le talent du bonheur.
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Titre
Madame de la Tour du Pin (Lucie de, 1770-1853) : le talent du bonheur.
Résumé de l'ouvrage :
Anglaise de naissance, française par l'éducation, Lucy Dillon, marquise de La Tour du Pin, est une personnalité attachante, faite de vaillance, d'intelligence, d'humour et surtout d'une prodigieuse vitalité. Elle a traversé avec une rare égalité d'âme et même une certaine allégresse une des époques les plus dramatiques de notre histoire. Née sous Louis XV, elle est morte sous Napoléon III et tout dans son temps l'a intéressée. Ses talents de mémorialiste sont bien connus, mais son <i>Journal d'une femme de cinquante ans</i> s'arrête lorsqu'elle a quarante-cinq ans et elle vivra encore près de quarante ans d'une vie intense, parsemée d'épreuves. Bénéficiant des archives inédites de sa descendance, l'auteur a pu reconstituer l'existence de cette femme qui avait le talent du bonheur. Les vingt premières années de sa vie s'écoulent dans le Paris et le Versailles enchantés de la fin de l'Ancien Régime, puis la Révolution éclate et la Terreur la rattrape à Bordeaux. Avec son mari et ses enfants, elle connaîtra l'exil aux États-Unis où son dynamisme fera merveille, puis en Grande-Bretagne. Elle et son mari accueillent avec faveur la prise du pouvoir par Bonaparte car ils l'estiment seul capable de remettre de l'ordre dans une France ravagée par les passions, mais ils restent légitimistes de œur. Son mari, fils du ministre de la Guerre de Louis XVI, fonctionnaire impérial puis royal, occupera des postes importants à Bruxelles, La Haye, Turin et elle le secondera avec succès. Compromise avec son mari par leur fils dans l'équipée de la duchesse de Berry en 1832, elle passera les vingt dernières années de sa vie en exil en Suisse puis en Italie, maintenant le contact avec la France par une abondante correspondance. Son amie Mme de Staël disait d'elle qu'elle avait la "raison romantique". Son indépendance d'esprit, son franc-parler et sa manière de porter un regard positif sur toutes choses, font d'elle une femme moderne, mais elle est aussi un des derniers témoins de cette brillante société du XVIIIe siècle finissant dont elle a su transposer jusqu'au cœur du XIXe les qualités les plus remarquables.
Résumé de l'ouvrage :
Anglaise de naissance, française par l'éducation, Lucy Dillon, marquise de La Tour du Pin, est une personnalité attachante, faite de vaillance, d'intelligence, d'humour et surtout d'une prodigieuse vitalité. Elle a traversé avec une rare égalité d'âme et même une certaine allégresse une des époques les plus dramatiques de notre histoire. Née sous Louis XV, elle est morte sous Napoléon III et tout dans son temps l'a intéressée. Ses talents de mémorialiste sont bien connus, mais son <i>Journal d'une femme de cinquante ans</i> s'arrête lorsqu'elle a quarante-cinq ans et elle vivra encore près de quarante ans d'une vie intense, parsemée d'épreuves. Bénéficiant des archives inédites de sa descendance, l'auteur a pu reconstituer l'existence de cette femme qui avait le talent du bonheur. Les vingt premières années de sa vie s'écoulent dans le Paris et le Versailles enchantés de la fin de l'Ancien Régime, puis la Révolution éclate et la Terreur la rattrape à Bordeaux. Avec son mari et ses enfants, elle connaîtra l'exil aux États-Unis où son dynamisme fera merveille, puis en Grande-Bretagne. Elle et son mari accueillent avec faveur la prise du pouvoir par Bonaparte car ils l'estiment seul capable de remettre de l'ordre dans une France ravagée par les passions, mais ils restent légitimistes de œur. Son mari, fils du ministre de la Guerre de Louis XVI, fonctionnaire impérial puis royal, occupera des postes importants à Bruxelles, La Haye, Turin et elle le secondera avec succès. Compromise avec son mari par leur fils dans l'équipée de la duchesse de Berry en 1832, elle passera les vingt dernières années de sa vie en exil en Suisse puis en Italie, maintenant le contact avec la France par une abondante correspondance. Son amie Mme de Staël disait d'elle qu'elle avait la "raison romantique". Son indépendance d'esprit, son franc-parler et sa manière de porter un regard positif sur toutes choses, font d'elle une femme moderne, mais elle est aussi un des derniers témoins de cette brillante société du XVIIIe siècle finissant dont elle a su transposer jusqu'au cœur du XIXe les qualités les plus remarquables.
Auteur
ROHAN-CHABOT, Alix de
Editeur
Paris, Perrin
Année
1997
Type
Monographie
Pages
264 p.
ISBN
9782262012328
Mot-clé
Lucie de la Tour du Pin
Biographies
XVIIIe, XIXe
Biographies
XVIIIe, XIXe