Blessures et blessés dans les armées napoléoniennes. [thèse].
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Titre
Blessures et blessés dans les armées napoléoniennes. [thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1998.
Résumé de la thèse :
Avec Napoléon, l'artillerie fait une entrée en scène fracassante. C'est le canon qui désormais va décider du sort de la bataille, associé à une stratégie fondée sur la rapidité de l'action tout autant que l'effet de surprise ainsi créé. « Le canon et encore le canon, mais avant tout la foudre » a-t-on pu résumer. Or, paradoxalement, s'est imposée en l'an II l'obligation morale de porter secours aux victimes des combats. Le soldat est un citoyen à qui l'État doit considération et reconnaissance. Napoléon et les chirurgiens vont se heurter. Lui s'accroche à la surprise qui suppose qu'il ait le terrain libre, eux mettent en avant l'urgence des premiers soins. Mais, devant le nombre croissant de victimes, l'attitude de Napoléon va évoluer. L'analyse de sa correspondance confirme que, fin 1813, il brosse le schéma d'une véritable structure d'évacuation des blessés. Mais c'est trop tard. D'autre part, l'étude des dossiers individuels des combattants réserve des surprises. Le libelle d'une blessure ne renseigne nullement sur la gravite de celle-ci. On mesure la gravite d'une « balle en pleine poitrine », ni à son intitulé, ni aux pièces médicales figurant exceptionnellement au dossier, mais au fait que l'intéressé en recevra, quelques jours après, une autre dont le libellé pourra très bien être « balle en pleine poitrine ». . . En dehors de ces dossiers, la meilleure source d'information et de compréhension demeure la multitude de souvenirs et de correspondances. Peu sont apocryphes, beaucoup exagèrent le rôle de leur auteur, mais leur nombre même permet d'exercer un filtre salutaire
Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 1998.
Résumé de la thèse :
Avec Napoléon, l'artillerie fait une entrée en scène fracassante. C'est le canon qui désormais va décider du sort de la bataille, associé à une stratégie fondée sur la rapidité de l'action tout autant que l'effet de surprise ainsi créé. « Le canon et encore le canon, mais avant tout la foudre » a-t-on pu résumer. Or, paradoxalement, s'est imposée en l'an II l'obligation morale de porter secours aux victimes des combats. Le soldat est un citoyen à qui l'État doit considération et reconnaissance. Napoléon et les chirurgiens vont se heurter. Lui s'accroche à la surprise qui suppose qu'il ait le terrain libre, eux mettent en avant l'urgence des premiers soins. Mais, devant le nombre croissant de victimes, l'attitude de Napoléon va évoluer. L'analyse de sa correspondance confirme que, fin 1813, il brosse le schéma d'une véritable structure d'évacuation des blessés. Mais c'est trop tard. D'autre part, l'étude des dossiers individuels des combattants réserve des surprises. Le libelle d'une blessure ne renseigne nullement sur la gravite de celle-ci. On mesure la gravite d'une « balle en pleine poitrine », ni à son intitulé, ni aux pièces médicales figurant exceptionnellement au dossier, mais au fait que l'intéressé en recevra, quelques jours après, une autre dont le libellé pourra très bien être « balle en pleine poitrine ». . . En dehors de ces dossiers, la meilleure source d'information et de compréhension demeure la multitude de souvenirs et de correspondances. Peu sont apocryphes, beaucoup exagèrent le rôle de leur auteur, mais leur nombre même permet d'exercer un filtre salutaire
Auteur
LEMAIRE, Jean-François
Année
1998
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire militaire
Guerres du Consulat et du Premier Empire
Blessés de guerre - Blessures de guerre
Médecine militaire
Servie de santé des Armées
Invalides de guerre
XIXe
Guerres du Consulat et du Premier Empire
Blessés de guerre - Blessures de guerre
Médecine militaire
Servie de santé des Armées
Invalides de guerre
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