Les principes philosophiques du droit politique moderne.
Item
Titre
Les principes philosophiques du droit politique moderne.
4° de couverture :
Cet ouvrage n'entend pas, de manière polémique, opposer aux critiques anti-modernes de l'État une défense inconditionnelle de la modernité juridico-politique - ce qui manquerait de réalisme et de lucidité. Il a pour but de montrer, en explorant les structures juridiques du pouvoir politique dans le monde occidental moderne que, depuis trois siècles, le droit public s'est organisé autour de grands principes rationnels qui ont rendu possible l'unité centralisatrice d'un État souverain et que celui-ci, tout ensemble État <i>du</i> droit et État <i>de</i> droit, en s'affirmant indépendant et omni-compétent, a tendu à réaliser, conformément à un "idéal républicain", la synthèse de l'ordre public et des libertés individuelles. La mise en question multiforme des principes de la rationalité explique en grande part la crise qui, de nos jours, secoue le droit politique en quoi se transforment ou se délitent les notions d'autorité, de souveraineté, d'ordre public, d'équilibre des pouvoirs, de légalité, de légitimité... Par delà le constat des mutations qui remodèlent les structures socio-politiques du monde contemporain, s'est ouvert le procès des principes philosophiques du droit politique moderne. Mais l'examen critique de ses considérants en révèle la fragilité. En effet, lors même que "le contre-discours de la modernité" traduit le malaise de la civilisation actuelle, son erreur est de ne point reconnaître que la validité objective du droit public, interne et international, procède d'un idéal de la raison pratique en quoi réside l'exigence humaniste qui sert de fondement à l'ordre public et à la compatibilité, donc, à la limitation réciproque des libertés. Les principes constitutifs et régulateurs qui font la validité normative du droit politique moderne s'enracinent de manière exemplaire dans l'idéalité pure de la raison, qui est loin d'être, comme on le lui reproche si souvent, l'ennemie de la pensée vivante.
4° de couverture :
Cet ouvrage n'entend pas, de manière polémique, opposer aux critiques anti-modernes de l'État une défense inconditionnelle de la modernité juridico-politique - ce qui manquerait de réalisme et de lucidité. Il a pour but de montrer, en explorant les structures juridiques du pouvoir politique dans le monde occidental moderne que, depuis trois siècles, le droit public s'est organisé autour de grands principes rationnels qui ont rendu possible l'unité centralisatrice d'un État souverain et que celui-ci, tout ensemble État <i>du</i> droit et État <i>de</i> droit, en s'affirmant indépendant et omni-compétent, a tendu à réaliser, conformément à un "idéal républicain", la synthèse de l'ordre public et des libertés individuelles. La mise en question multiforme des principes de la rationalité explique en grande part la crise qui, de nos jours, secoue le droit politique en quoi se transforment ou se délitent les notions d'autorité, de souveraineté, d'ordre public, d'équilibre des pouvoirs, de légalité, de légitimité... Par delà le constat des mutations qui remodèlent les structures socio-politiques du monde contemporain, s'est ouvert le procès des principes philosophiques du droit politique moderne. Mais l'examen critique de ses considérants en révèle la fragilité. En effet, lors même que "le contre-discours de la modernité" traduit le malaise de la civilisation actuelle, son erreur est de ne point reconnaître que la validité objective du droit public, interne et international, procède d'un idéal de la raison pratique en quoi réside l'exigence humaniste qui sert de fondement à l'ordre public et à la compatibilité, donc, à la limitation réciproque des libertés. Les principes constitutifs et régulateurs qui font la validité normative du droit politique moderne s'enracinent de manière exemplaire dans l'idéalité pure de la raison, qui est loin d'être, comme on le lui reproche si souvent, l'ennemie de la pensée vivante.
Auteur
GOYARD-FABRE, Simone
Editeur
Paris, P.U.F. (Collection <i>Thémis</i<)
Année
1997
Type
Monographie
Pages
448 p.
ISBN
978-2130486701
Mot-clé
Philosophie du droit - Philosophie politique
Pouvoir politique
Droit politique
Pouvoir politique
Droit politique