La Terreur judiciaire : la Révolution contre les Droits de l'homme.
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Titre
La Terreur judiciaire : la Révolution contre les Droits de l'homme.
Présentation de l'ouvrage :
On a commémoré la Révolution de 1789 et l'admirable Déclaration des droits de l'homme. Ce serait refuser le retour complet sur nous-mêmes, que d'occulter le bicentenaire de la contribution de la Révolution, du 10 août 1792 au 9 thermidor 1794, à la barbarie moderne. Le tribunal révolutionnaire, archétype des juridictions d'exception, le comité de Sûreté générale, précurseur des polices politiques, la loi des suspects, modèle de toutes les proscriptions et de tous les massacres pour tare de naissance, de religion ou de pensée, le populicide de la Vendée, premier génocide idéologique, que préface le procès et l'exécution de Louis XVI, sont l'armature d'une terreur institutionnelle, matrice du terrorisme d'État. Ainsi, la Révolution française a-t-elle institué et expérimenté, en violation des principes qu'elle avait déclarés en 1789, les prototypes de toute terreur révolutionnaire et, singulièrement, du totalitarisme communiste. Lénine, Trotski, Staline et leurs épigones s'autoriseront de son exemple comme d'une référence ou d'un alibi. La Terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible, proclame Robespierre. La justice, écrit Lénine au commissaire du peuple à la Justice, ne doit pas supprimer la Terreur, mais la fonder et la légitimer clairement. Jean-Marc Varaut décrit donc, et analyse, la Terreur judiciaire de 1793-1794, bras de la Terreur politique, et démontre l'incompatibilité entre l'idée de droit et l'idéologie révolutionnaire de la table rase et de la régénération de l'homme.
Présentation de l'ouvrage :
On a commémoré la Révolution de 1789 et l'admirable Déclaration des droits de l'homme. Ce serait refuser le retour complet sur nous-mêmes, que d'occulter le bicentenaire de la contribution de la Révolution, du 10 août 1792 au 9 thermidor 1794, à la barbarie moderne. Le tribunal révolutionnaire, archétype des juridictions d'exception, le comité de Sûreté générale, précurseur des polices politiques, la loi des suspects, modèle de toutes les proscriptions et de tous les massacres pour tare de naissance, de religion ou de pensée, le populicide de la Vendée, premier génocide idéologique, que préface le procès et l'exécution de Louis XVI, sont l'armature d'une terreur institutionnelle, matrice du terrorisme d'État. Ainsi, la Révolution française a-t-elle institué et expérimenté, en violation des principes qu'elle avait déclarés en 1789, les prototypes de toute terreur révolutionnaire et, singulièrement, du totalitarisme communiste. Lénine, Trotski, Staline et leurs épigones s'autoriseront de son exemple comme d'une référence ou d'un alibi. La Terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible, proclame Robespierre. La justice, écrit Lénine au commissaire du peuple à la Justice, ne doit pas supprimer la Terreur, mais la fonder et la légitimer clairement. Jean-Marc Varaut décrit donc, et analyse, la Terreur judiciaire de 1793-1794, bras de la Terreur politique, et démontre l'incompatibilité entre l'idée de droit et l'idéologie révolutionnaire de la table rase et de la régénération de l'homme.
Auteur
VARAUT, Jean-Marc
Editeur
Paris, Perrin
Année
1993
Type
Monographie
Pages
285 p.
ISBN
2-262-01011-0
Mot-clé
Terreur judiciaire
Tribunaux révolutionnaires
Droits de l'homme
Révolution française
XVIIIe
Tribunaux révolutionnaires
Droits de l'homme
Révolution française
XVIIIe