Georges Couthon, conventionnel auvergnat, ou les métamorphoses de la Raison : 22 décembre 1755, thermidor an II.

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Georges Couthon, conventionnel auvergnat, ou les métamorphoses de la Raison : 22 décembre 1755, thermidor an II.
[Georges Couthon (1777-1794)].
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1993. [Même titre].
Résumé de la thèse :
Parce qu'il existe une relation permanente et dialectique entre l'homme et le contexte, les destinées individuelles prenant racine dans un environnement, et parce que l'homme fait l'histoire, une connaissance et une compréhension globale de la Révolution française ne peu faire l'économie d'une transparence de certaines dimensions, en particulier de celle de personnages jusqu'alors laisses pour compte et qui, pourtant, occupèrent le devant de la scène politique au cours de la période révolutionnaire. Aussi l'histoire de Couthon restait-elle a faire afin de sortir de l'ombre cet "oublié" de l'histoire, réduit au silence, objet de la calomnie. Dans cette thèse, Couthon fut suivi au cours de 4 étapes : le prélude a la Révolution. Couthon, députe de gauche a l'Assemblée législative (1er oct. 1791-20 sep. 1792). Le conventionnel montagnard : vers la dictature de la liberté (20 sep. 1792-mai 1793). Couthon et le gouvernement révolutionnaire (10 mai 1793 - 9 thermidor an ii). Appartenant a l'élite provinciale auvergnate, imprégné de la philosophie des lumières, franc-maçon, avocat, Couthon entra dans la vie parlementaire en oct. 1791, puis fut un des membres les plus actifs du gouvernement révolutionnaire. Il croyait au progrès de la pensée humaine, au progrès politique et social. Il participa a l'œuvre de rationalisation des institutions, des lois, du temps, des mœurs, dans le but d'instaurer le bonheur du peuple. Son itinéraire politique, de la monarchie parlementaire, à la République démocratique, à la "dictature de la liberté" fut mu par la raison.