D’une monarchie à l’autre. Histoire politique des institutions françaises (1814-2020).
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Titre
D’une monarchie à l’autre. Histoire politique des institutions françaises (1814-2020).
Présentation de l'ouvrage :
Ce livre vient remplir un vide, et de façon remarquable. L’histoire des institutions fut longtemps la chasse gardée des historiens du droit et des juristes de droit public auxquels se joignent parfois philosophes et politologues. Pour eux, les institutions sont l’expression du contrat social et une philosophie du pouvoir. Seul l’historien « généraliste » peut apporter la dimension charnelle, qui structure et alimente la vie institutionnelle. Les institutions fonctionnent comme une règle du jeu dont usent et abusent les hommes et les femmes politiques, au gré de leur tempérament et des événements qu’ils suscitent ou qui s’imposent à eux.
Cette règle du jeu est encadrée par deux dates, justifie Éric Bonhomme : 1814 et 2017. « De Louis XVIII à Emmanuel Macron, il y a le filigrane du ‘‘en même temps’’: comment être à la fois à droite et à gauche ? » C’est dans les péripéties de cette question indépassable, qui court à travers tous les régimes de la France contemporaine, que se pose la question fondamentale, irrésolue après deux siècles d’expérimentations institutionnelles aussi variées que contradictoires, aussi brutales que durables : quel régime peut faire le bonheur des Français, le régime césariste tendance légitimiste ou présidentielle, ou bien le système parlementaire avec la lourde charge d’« incarner l’abstrait » ? Malgré des efforts considérables déployés dans les années 1870-1885 « pour se faire aimer », la République parlementaire a-t-elle échoué dans son « effort d’acculturation » ? Pour répondre à cette question lancinante, à laquelle bien des peuples ont répondu depuis longtemps, on ne peut qu’inviter le lecteur à dévorer chaque page de ce livre. Il y eut, dans les années 1820, l’aube du parlementarisme. Après les victoires de la « République absolue » des années 1880, la République des années 1890-1900 dut trouver les formes pour se renouveler. Quant à la « révolution constitutionnelle » de 1958, elle a évolué dans un sens césariste qui, il faut le dire, trouve quelques fondements dans le régime issu du coup d’État de 1851 : la montée en puissance d’un exécutif totalement autonome de la représentation nationale.
Présentation de l'ouvrage :
Ce livre vient remplir un vide, et de façon remarquable. L’histoire des institutions fut longtemps la chasse gardée des historiens du droit et des juristes de droit public auxquels se joignent parfois philosophes et politologues. Pour eux, les institutions sont l’expression du contrat social et une philosophie du pouvoir. Seul l’historien « généraliste » peut apporter la dimension charnelle, qui structure et alimente la vie institutionnelle. Les institutions fonctionnent comme une règle du jeu dont usent et abusent les hommes et les femmes politiques, au gré de leur tempérament et des événements qu’ils suscitent ou qui s’imposent à eux.
Cette règle du jeu est encadrée par deux dates, justifie Éric Bonhomme : 1814 et 2017. « De Louis XVIII à Emmanuel Macron, il y a le filigrane du ‘‘en même temps’’: comment être à la fois à droite et à gauche ? » C’est dans les péripéties de cette question indépassable, qui court à travers tous les régimes de la France contemporaine, que se pose la question fondamentale, irrésolue après deux siècles d’expérimentations institutionnelles aussi variées que contradictoires, aussi brutales que durables : quel régime peut faire le bonheur des Français, le régime césariste tendance légitimiste ou présidentielle, ou bien le système parlementaire avec la lourde charge d’« incarner l’abstrait » ? Malgré des efforts considérables déployés dans les années 1870-1885 « pour se faire aimer », la République parlementaire a-t-elle échoué dans son « effort d’acculturation » ? Pour répondre à cette question lancinante, à laquelle bien des peuples ont répondu depuis longtemps, on ne peut qu’inviter le lecteur à dévorer chaque page de ce livre. Il y eut, dans les années 1820, l’aube du parlementarisme. Après les victoires de la « République absolue » des années 1880, la République des années 1890-1900 dut trouver les formes pour se renouveler. Quant à la « révolution constitutionnelle » de 1958, elle a évolué dans un sens césariste qui, il faut le dire, trouve quelques fondements dans le régime issu du coup d’État de 1851 : la montée en puissance d’un exécutif totalement autonome de la représentation nationale.
Auteur
BONHOMME, Éric
Editeur
Paris, Armand Colin
Année
2021
Type
Monographie
Pages
384 p.
ISBN
9782200627638
Mot-clé
Histoire du droit et des institutions
Histoire politique
Histoire constitutionnelle
Histoire des mentalités
XIXe, XXe, XXIe
Histoire politique
Histoire constitutionnelle
Histoire des mentalités
XIXe, XXe, XXIe