<i>Romam veni</i>. Humanisme et papauté à la fin du Grand Schisme.
Item
Titre
<i>Romam veni</i>. Humanisme et papauté à la fin du Grand Schisme.
Texte remanié d'une thèse d'histoire médiévale, Paris IV-Université de Florence, 2012.
Présentation de l'ouvrage :
Les liens entre les débuts de l’humanisme et la cour pontificale sont connus des historiens depuis assez longtemps, faisant du pontificat de Martin V (1417-1431) le point de départ de ce phénomène. Dans cet ouvrage tiré de sa thèse Clémence Revest propose de remonter la chronologie : et si les racines de cette nouvelle culture étaient à chercher, non pas après la longue crise du Grand Schisme, mais pendant la crise elle-même, voire à la faveur de celle-ci ? L’étude, rigoureuse, part notamment d’une analyse minutieuse des parcours et des idées de lettrés, qui composent un petit groupe très influent entre 1404 et 1417. L’auteure montre que ces hommes partagent des références (Pétrarque, la cité romaine antique) et surtout la conscience qu’ils ont de former un « nous ». Les figures qui ressortent de ce groupe ont pour point commun une carrière active à la curie romaine – beaucoup de secrétaires – et une production littéraire humaniste, à l’image de Francesco Piendibeni, officier très entreprenant à partir de 1396. Clémence Revest ouvre également des perspectives sur les usages politiques de cette culture humaniste, qui débutent dès le début du XVe siècle et qu’elle apparente à un véritable soft power. Malgré une approche savante, parfois complexe, du sujet et l’absence d’une conclusion synthétique, la thèse de l’auteure convainc et le retour aux hommes permet une approche renouvelée.
Texte remanié d'une thèse d'histoire médiévale, Paris IV-Université de Florence, 2012.
Présentation de l'ouvrage :
Les liens entre les débuts de l’humanisme et la cour pontificale sont connus des historiens depuis assez longtemps, faisant du pontificat de Martin V (1417-1431) le point de départ de ce phénomène. Dans cet ouvrage tiré de sa thèse Clémence Revest propose de remonter la chronologie : et si les racines de cette nouvelle culture étaient à chercher, non pas après la longue crise du Grand Schisme, mais pendant la crise elle-même, voire à la faveur de celle-ci ? L’étude, rigoureuse, part notamment d’une analyse minutieuse des parcours et des idées de lettrés, qui composent un petit groupe très influent entre 1404 et 1417. L’auteure montre que ces hommes partagent des références (Pétrarque, la cité romaine antique) et surtout la conscience qu’ils ont de former un « nous ». Les figures qui ressortent de ce groupe ont pour point commun une carrière active à la curie romaine – beaucoup de secrétaires – et une production littéraire humaniste, à l’image de Francesco Piendibeni, officier très entreprenant à partir de 1396. Clémence Revest ouvre également des perspectives sur les usages politiques de cette culture humaniste, qui débutent dès le début du XVe siècle et qu’elle apparente à un véritable soft power. Malgré une approche savante, parfois complexe, du sujet et l’absence d’une conclusion synthétique, la thèse de l’auteure convainc et le retour aux hommes permet une approche renouvelée.
Auteur
REVEST, Clémence
Editeur
Ceyzérieu, Champ Vallon
Année
2021
Type
Monographie
Pages
424 p.
ISBN
979-1026709633
Mot-clé
Papes - Papauté
Humanisme politique - Humanisme juridique
Grand Schisme d'Occident
Cour pontificale
XIVe, XVe
Humanisme politique - Humanisme juridique
Grand Schisme d'Occident
Cour pontificale
XIVe, XVe