Templiers et hospitaliers en Normandie. [Thèse].
Item
Titre
Templiers et hospitaliers en Normandie. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1994 : <i>Les établissements des ordres militaires en Normandie : histoire et archéologie</i>.
Résumé de la thèse :
Arrivés en Normandie après les grands ordres monastiques et canoniaux, l’hôpital et le temple reçurent les terres médiocres qui n’avaient pas encore été prises. Ils les organisèrent de façon différente : l’hôpital créant des villes neuves et ne conservant que des réserves restreintes, le temple cherchant par tous les moyens à étendre les siennes, vouées à l’élevage autant qu’à l’agriculture. Les domaines des deux ordres, dirigés par des frères non nobles, étaient exploités en faire-valoir direct par un personnel salarié. Fortement et rationnellement organisés ils laissèrent leur empreinte dans les parcellaires jusqu’au remembrement. Au XIVe siècle, la guerre et la peste réduisirent massivement les surfaces arables qui ne retrouvèrent leur superficie initiale qu’au XVIIIe. La guerre eut une autre conséquence, la destruction du bâti. Toutefois, les édifices templiers conservés (chapelles, granges) se distinguent par leur taille et la qualité de leur construction. En Normandie, les hospitaliers abandonnèrent l’exploitation directe au profit du bail à ferme dans le cours du XVe siècle. Du XVIe au XVIIIe siècle, un recrutement essentiellement aristocratique transforma les mentalités au sein de l’ordre. Plus seigneurs que religieux, les commandeurs démolirent les vieux bâtiments, les chapelles parfois, pour bâtir des logis au gout du jour. Quels qu’ils soient, ces vestiges sont aujourd’hui menacés.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1994 : <i>Les établissements des ordres militaires en Normandie : histoire et archéologie</i>.
Résumé de la thèse :
Arrivés en Normandie après les grands ordres monastiques et canoniaux, l’hôpital et le temple reçurent les terres médiocres qui n’avaient pas encore été prises. Ils les organisèrent de façon différente : l’hôpital créant des villes neuves et ne conservant que des réserves restreintes, le temple cherchant par tous les moyens à étendre les siennes, vouées à l’élevage autant qu’à l’agriculture. Les domaines des deux ordres, dirigés par des frères non nobles, étaient exploités en faire-valoir direct par un personnel salarié. Fortement et rationnellement organisés ils laissèrent leur empreinte dans les parcellaires jusqu’au remembrement. Au XIVe siècle, la guerre et la peste réduisirent massivement les surfaces arables qui ne retrouvèrent leur superficie initiale qu’au XVIIIe. La guerre eut une autre conséquence, la destruction du bâti. Toutefois, les édifices templiers conservés (chapelles, granges) se distinguent par leur taille et la qualité de leur construction. En Normandie, les hospitaliers abandonnèrent l’exploitation directe au profit du bail à ferme dans le cours du XVe siècle. Du XVIe au XVIIIe siècle, un recrutement essentiellement aristocratique transforma les mentalités au sein de l’ordre. Plus seigneurs que religieux, les commandeurs démolirent les vieux bâtiments, les chapelles parfois, pour bâtir des logis au gout du jour. Quels qu’ils soient, ces vestiges sont aujourd’hui menacés.
Auteur
MIGUET, Michel
Editeur
Paris, Éditions du C.T.H.S.
Année
1994
Type
Monographie
Pages
511 p.
ISBN
978-2735503148
Mot-clé
Templiers - Ordre du Temple
Ordre de Malte
Propriétés foncières et immobilières
Normandie
Ordre de Malte
Propriétés foncières et immobilières
Normandie