Marginaux, contestataires et rebelles en Haute-Marne au XIXe siècle. [Thèse].
Item
Titre
Marginaux, contestataires et rebelles en Haute-Marne au XIXe siècle. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Reims, 1994.
Résumé de la thèse :
La thèse est un essai de reconstitution de l'évolution des mentalités en Haute-Marne au dix-neuvième siècle révélée par des actes de contestation de l'ordre établi. Les types de désordre et de refus de la société sont d'abord définis et les problèmes méthodologiques exposes. Le cadre de la vie quotidienne ainsi que les modèles d'ordre proposés par les élites sont ensuite évoqués. L'état des esprits, à l'aube du siècle, est étudié à partir de cas exemplaires de révolte ou de marginalité. De 1814 a 1848, les activités subversives favorisent rumeurs et complots réels ou hypothétiques, les désordres locaux sont décrits à travers les cas les plus symptomatiques. L'apogée de la contestation, sous la Seconde République, est analysée à partir des archives de la justice et des "commissions mixtes". Les rapports des fonctionnaires de justice ou de police ont permis d'expliquer les consensus mais aussi les rares manifestations d'hostilité au Second Empire ainsi que les formes de répression. L'analyse d'une longue polémique et d'œuvres littéraires régionalistes sert de base a l'étude des comportements contestataires qui usent de symboles intégrateurs sous la Troisième République. Au terme d'une longue évolution de la violence et des formes de contestation, on constate que le champ de la marginalité et des refus s'est réduit dans une société nouvelle, toujours hantée par des peurs des plus diverses qui ont perduré tout au long du siècle.
Thèse de doctorat, Histoire, Reims, 1994.
Résumé de la thèse :
La thèse est un essai de reconstitution de l'évolution des mentalités en Haute-Marne au dix-neuvième siècle révélée par des actes de contestation de l'ordre établi. Les types de désordre et de refus de la société sont d'abord définis et les problèmes méthodologiques exposes. Le cadre de la vie quotidienne ainsi que les modèles d'ordre proposés par les élites sont ensuite évoqués. L'état des esprits, à l'aube du siècle, est étudié à partir de cas exemplaires de révolte ou de marginalité. De 1814 a 1848, les activités subversives favorisent rumeurs et complots réels ou hypothétiques, les désordres locaux sont décrits à travers les cas les plus symptomatiques. L'apogée de la contestation, sous la Seconde République, est analysée à partir des archives de la justice et des "commissions mixtes". Les rapports des fonctionnaires de justice ou de police ont permis d'expliquer les consensus mais aussi les rares manifestations d'hostilité au Second Empire ainsi que les formes de répression. L'analyse d'une longue polémique et d'œuvres littéraires régionalistes sert de base a l'étude des comportements contestataires qui usent de symboles intégrateurs sous la Troisième République. Au terme d'une longue évolution de la violence et des formes de contestation, on constate que le champ de la marginalité et des refus s'est réduit dans une société nouvelle, toujours hantée par des peurs des plus diverses qui ont perduré tout au long du siècle.
Auteur
LESSEUR, Claude
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Haute-Marne (département)
Marginaux - Marginalité
Contestation politique
Rebellions
Champagne
XIXe
Marginaux - Marginalité
Contestation politique
Rebellions
Champagne
XIXe