L'idée de progrès à l'aube des Lumières. [Thèse].
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Titre
L'idée de progrès à l'aube des Lumières. [Thèse].
Thèse de doctorat, Droit public, Paris II, 1994.
Résumé de la thèse :
L'idée de progrès, présuposé philosophique de la modernité occidentale, apparait en France a la suite de la révolution mécaniste du début du XVIIe siècle et des bouleversements, tant intellectuels (empirisme, rationalisme) que religieux (essor d'un "catholicisme nouveau", foncièrement optimiste) qui l'accompagnèrent. Mais, au point de rencontre de ces évolutions, l'idée de progrès semble liée avant tout a une nouvelle conception de l'homme et de sa place dans l'univers, au développement d'un esprit technicien et au modèle de la machine et particulièrement, de l'horloge. C'est en effet sur cette base qu'elle va être formulée, dès l'époque de la querelle des anciens et des modernes soit plus d'un siècle avant la synthèse de Condorcet par des auteurs comme Fontenelle ou Perrault ; c'est également sur ce mode qu'elle sera systématisée, au cours de la génération suivante, dans l'œuvre exemplaire de l'abbé de Saint-Pierre. Selon ces auteurs, le progrès constitue le sens même de l'histoire. Il s'agit d'un mouvement général d'amélioration, qui se produit au cours du temps, de façon linéaire, mais surtout nécessaire et perpétuelle : semblable en cela a la croissance de l'individu, enfant avant de devenir adulte, mais surtout, au mouvement sans fin, indéfectible, qui serait celui d'une machine parfaite. Dans le même ordre, les causes assignées a ce progrès ne sont plus la Providence, les astres, ni même le "héros" des humanistes, mais le "grand savant" éclairé, et plus encore, l'homme du commun, l'anonyme dont les efforts s'additionnent a ceux de ses prédécesseurs de même que le progrès technique découle inéluctablement de l'activité même des artisans successifs. Après avoir établi le principe du progrès, ce qu'il représente pour ses inventeurs (1ere partie), on a examine de quelle façon ils prétendaient l'appliquer au réel (2eme partie). Et l'on aperçoit à nouveau la dialectique nature technique. Car c'est à condition de réduire au modèle technique (d'affirmer qu'ils peuvent être fabriqués)
Thèse de doctorat, Droit public, Paris II, 1994.
Résumé de la thèse :
L'idée de progrès, présuposé philosophique de la modernité occidentale, apparait en France a la suite de la révolution mécaniste du début du XVIIe siècle et des bouleversements, tant intellectuels (empirisme, rationalisme) que religieux (essor d'un "catholicisme nouveau", foncièrement optimiste) qui l'accompagnèrent. Mais, au point de rencontre de ces évolutions, l'idée de progrès semble liée avant tout a une nouvelle conception de l'homme et de sa place dans l'univers, au développement d'un esprit technicien et au modèle de la machine et particulièrement, de l'horloge. C'est en effet sur cette base qu'elle va être formulée, dès l'époque de la querelle des anciens et des modernes soit plus d'un siècle avant la synthèse de Condorcet par des auteurs comme Fontenelle ou Perrault ; c'est également sur ce mode qu'elle sera systématisée, au cours de la génération suivante, dans l'œuvre exemplaire de l'abbé de Saint-Pierre. Selon ces auteurs, le progrès constitue le sens même de l'histoire. Il s'agit d'un mouvement général d'amélioration, qui se produit au cours du temps, de façon linéaire, mais surtout nécessaire et perpétuelle : semblable en cela a la croissance de l'individu, enfant avant de devenir adulte, mais surtout, au mouvement sans fin, indéfectible, qui serait celui d'une machine parfaite. Dans le même ordre, les causes assignées a ce progrès ne sont plus la Providence, les astres, ni même le "héros" des humanistes, mais le "grand savant" éclairé, et plus encore, l'homme du commun, l'anonyme dont les efforts s'additionnent a ceux de ses prédécesseurs de même que le progrès technique découle inéluctablement de l'activité même des artisans successifs. Après avoir établi le principe du progrès, ce qu'il représente pour ses inventeurs (1ere partie), on a examine de quelle façon ils prétendaient l'appliquer au réel (2eme partie). Et l'on aperçoit à nouveau la dialectique nature technique. Car c'est à condition de réduire au modèle technique (d'affirmer qu'ils peuvent être fabriqués)
Auteur
ROUVILLOIS, Frédéric
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Mot-clé
Concept de progrès
Lumières (XVIIIe)
Contrat social
Histoire des idées politiques
Histoire des idées sociales
Lumières (XVIIIe)
Contrat social
Histoire des idées politiques
Histoire des idées sociales