Suffren, l'amiral Satan (1729-1788).
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Titre
Suffren, l'amiral Satan (1729-1788).
4° de couverture :
Pierre André de Suffren de Saint-Tropez, dit le bailli de Suffren, grand croix de l'ordre souverain de Malte, commandant les forces navales de France dans les mers de l'Inde, vice-amiral de France, né en Provence le 17 juillet 1729, mort à Paris le 5 décembre 1788. Personnage haut en couleur et d'une trempe exceptionnelle, prompt à agir et à frapper l'ennemi en toutes circonstances, animé d'un sang-froid et d'une énergie invincible au combat, il affichait dans la vie une indifférence totale pour son obésité, se souciant aussi peu de ses manières et de sa tenue négligées que des insinuations relatives à ses mœurs d'homme de plaisir. Pour lui, marin et stratège de génie, seuls la mer et les succès de la Royale comptaient. Prodigieux chef de guerre, il a été et demeure le plus grand de nos amiraux de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Redouté par les Anglais auxquels il infligea de nombreuses défaites à la tête de son escadre pourtant très fatiguée, il a bien mérité le surnom qu'ils lui donnèrent : l'Amiral Satan. A lui seul, il ébranla leur domination sur les Indes et fut tout près de rendre à la France son empire. En parallèle à sa carrière militaire, il mena une existence amoureuse trépidante, accumulant les aventures malgré une liaison presque matrimoniale. Sa fin, autour de laquelle s'est bâtie une légende (certains vont jusqu'à dire qu'il trouva la mort dans un duel), reste auréolée d'un mystère conforme à sa destinée. Craint, haï, admiré par ses contemporains, il prend place aujourd'hui dans la prestigieuse lignée des grands serviteurs de la France.
4° de couverture :
Pierre André de Suffren de Saint-Tropez, dit le bailli de Suffren, grand croix de l'ordre souverain de Malte, commandant les forces navales de France dans les mers de l'Inde, vice-amiral de France, né en Provence le 17 juillet 1729, mort à Paris le 5 décembre 1788. Personnage haut en couleur et d'une trempe exceptionnelle, prompt à agir et à frapper l'ennemi en toutes circonstances, animé d'un sang-froid et d'une énergie invincible au combat, il affichait dans la vie une indifférence totale pour son obésité, se souciant aussi peu de ses manières et de sa tenue négligées que des insinuations relatives à ses mœurs d'homme de plaisir. Pour lui, marin et stratège de génie, seuls la mer et les succès de la Royale comptaient. Prodigieux chef de guerre, il a été et demeure le plus grand de nos amiraux de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Redouté par les Anglais auxquels il infligea de nombreuses défaites à la tête de son escadre pourtant très fatiguée, il a bien mérité le surnom qu'ils lui donnèrent : l'Amiral Satan. A lui seul, il ébranla leur domination sur les Indes et fut tout près de rendre à la France son empire. En parallèle à sa carrière militaire, il mena une existence amoureuse trépidante, accumulant les aventures malgré une liaison presque matrimoniale. Sa fin, autour de laquelle s'est bâtie une légende (certains vont jusqu'à dire qu'il trouva la mort dans un duel), reste auréolée d'un mystère conforme à sa destinée. Craint, haï, admiré par ses contemporains, il prend place aujourd'hui dans la prestigieuse lignée des grands serviteurs de la France.
Auteur
HULOT, Frédéric
Editeur
Paris, Éditions Pygmalion
Année
1997
Type
Monographie
Pages
266 p.
ISBN
978-2857044260
Mot-clé
Pierre André de Suffren de Saint-Tropez
Biographies
Amiral - Amiraux
Histoire de la Marine
Batailles navales
XVIIIe
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XVIIIe