La gendarmerie nationale au début du XXe siècle : étude d’un service public de la sécurité et de ses personnels de 1900 à 1918. [Thèse].
Item
Titre
La gendarmerie nationale au début du XXe siècle : étude d’un service public de la sécurité et de ses personnels de 1900 à 1918. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire du droit, Bordeaux IV, 2011.
Résumé de la thèse :
La gendarmerie nationale est un service public de la sécurité. Le caractère mixte de ses attributions la place sous divers rattachements organiques. Spécifique, l’institution étend son champ de compétence dans de nombreux domaines, mais l’oscillation entre les fonctions policières et militaires engendre une pléthore de critiques, tant internes qu’externes. La période du début du XXe siècle n’est, d’ailleurs, que peu propice à la gendarmerie. L’arme est étroitement contrôlée, réminiscence du politique à l’égard d’une troupe supposée « prétorienne ». Les gendarmes sont, à la fois, valorisés par l’apposition, à leur appellation professionnelle, de la distinction ancestrale de « soldat d’élite » mais deviennent, également, les souffres-douleurs de cette société en pleine mutation. La première guerre mondiale aggrave la donne. Vilipendés par les Poilus, ces personnels, qualifiés de « cognes » et d’ « embusqués », sont victimes d’agressions verbales et physiques permanentes. Ils endurent les objurgations des populations civile et militaire. L’adoption de réformes est difficile. Elle est contingentée par des impératifs politiques, budgétaires et militaires. Malgré l’ensemble de ces contraintes, l’implication des pandores reste entière. Présents en métropole, aux colonies, sur les théâtres d’opérations extérieures, à l’étranger, ils permettent d’imposer ce corps à vocation interarmes et interservices, polyvalent ainsi que protéiforme. À force de volonté et de déterminisme, les gendarmes influent sur la marche de l’histoire. De 1900 à 1918, ils façonnent, par leur engagement, la gendarmerie actuelle.
Thèse de doctorat, Histoire du droit, Bordeaux IV, 2011.
Résumé de la thèse :
La gendarmerie nationale est un service public de la sécurité. Le caractère mixte de ses attributions la place sous divers rattachements organiques. Spécifique, l’institution étend son champ de compétence dans de nombreux domaines, mais l’oscillation entre les fonctions policières et militaires engendre une pléthore de critiques, tant internes qu’externes. La période du début du XXe siècle n’est, d’ailleurs, que peu propice à la gendarmerie. L’arme est étroitement contrôlée, réminiscence du politique à l’égard d’une troupe supposée « prétorienne ». Les gendarmes sont, à la fois, valorisés par l’apposition, à leur appellation professionnelle, de la distinction ancestrale de « soldat d’élite » mais deviennent, également, les souffres-douleurs de cette société en pleine mutation. La première guerre mondiale aggrave la donne. Vilipendés par les Poilus, ces personnels, qualifiés de « cognes » et d’ « embusqués », sont victimes d’agressions verbales et physiques permanentes. Ils endurent les objurgations des populations civile et militaire. L’adoption de réformes est difficile. Elle est contingentée par des impératifs politiques, budgétaires et militaires. Malgré l’ensemble de ces contraintes, l’implication des pandores reste entière. Présents en métropole, aux colonies, sur les théâtres d’opérations extérieures, à l’étranger, ils permettent d’imposer ce corps à vocation interarmes et interservices, polyvalent ainsi que protéiforme. À force de volonté et de déterminisme, les gendarmes influent sur la marche de l’histoire. De 1900 à 1918, ils façonnent, par leur engagement, la gendarmerie actuelle.
Auteur
BAUDONET, Pascal
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
Maréchaussée - Gendarmerie nationale
Garde républicaine
Gendarmerie maritime
Ordre public
Délinquants - Délinquance
Crimes et délits
XXe
Garde républicaine
Gendarmerie maritime
Ordre public
Délinquants - Délinquance
Crimes et délits
XXe