L'enseignement des sciences physiques et l'expérimentation en France (1750-1830). [Thèse].
Item
Titre
L'enseignement des sciences physiques et l'expérimentation en France (1750-1830). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire des sciences, École pratique des hautes études, 2020.
Résumé de la thèse :
La période qui s'étend de 1750 à 1830 voit en Europe la mise en place d'une nouvelle physique qui se caractérise surtout par la mise en mathématique de phénomènes comme la chaleur et l'électricité, par la prise en compte de l'état gazeux et des quantités impondérables et par la création de la cristallographie qui se sépare avec la chimie de l'histoire naturelle. Cette physique s'enseigne, et jamais la physique enseignée n'a été aussi proche de celle du chercheur, ce qui fait une nette différence avec la situation d'aujourd'hui, mais aussi avec la situation des années précédentes. Le propos de cette thèse est de s'intéresser aux conditions de l'expérimentation dans l'enseignement de la physique et de la chimie sur cette période. La thèse s'articule autour de l'étude de cas de lieux d'enseignement, en commençant par une approche locale, à savoir Nantes avec le collège des Oratoriens, son évolution en école centrale et en lycée, puis avec l'École royale du Génie de Mézières et l'École Polytechnique et enfin avec le Collège de France, tout en posant la question d’une spécificité française par rapport à la situation européenne. Il s'agit de voir les conditions d'un enseignement des sciences physiques et de son évolution, de la part accordée à l’expérimentation, et de montrer comment l’opposition ou la complémentarité de la science du chercheur d’avec celle de l’ingénieur a structuré l’enseignement de celle-ci en France à cette époque, en lien avec les enjeux politiques et éducatifs, sujets clés de ces temps de bouleversements de société.
Thèse de doctorat, Histoire des sciences, École pratique des hautes études, 2020.
Résumé de la thèse :
La période qui s'étend de 1750 à 1830 voit en Europe la mise en place d'une nouvelle physique qui se caractérise surtout par la mise en mathématique de phénomènes comme la chaleur et l'électricité, par la prise en compte de l'état gazeux et des quantités impondérables et par la création de la cristallographie qui se sépare avec la chimie de l'histoire naturelle. Cette physique s'enseigne, et jamais la physique enseignée n'a été aussi proche de celle du chercheur, ce qui fait une nette différence avec la situation d'aujourd'hui, mais aussi avec la situation des années précédentes. Le propos de cette thèse est de s'intéresser aux conditions de l'expérimentation dans l'enseignement de la physique et de la chimie sur cette période. La thèse s'articule autour de l'étude de cas de lieux d'enseignement, en commençant par une approche locale, à savoir Nantes avec le collège des Oratoriens, son évolution en école centrale et en lycée, puis avec l'École royale du Génie de Mézières et l'École Polytechnique et enfin avec le Collège de France, tout en posant la question d’une spécificité française par rapport à la situation européenne. Il s'agit de voir les conditions d'un enseignement des sciences physiques et de son évolution, de la part accordée à l’expérimentation, et de montrer comment l’opposition ou la complémentarité de la science du chercheur d’avec celle de l’ingénieur a structuré l’enseignement de celle-ci en France à cette époque, en lien avec les enjeux politiques et éducatifs, sujets clés de ces temps de bouleversements de société.
Auteur
GRAU, Hervé
Année
2020
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire des sciences et des techniques
Expérimentation
Écoles centrales départementales
École royale du Génie de Mézières (Ardennes)
École polytechnique
Collège de France
XVIIIe, XIXe
Expérimentation
Écoles centrales départementales
École royale du Génie de Mézières (Ardennes)
École polytechnique
Collège de France
XVIIIe, XIXe