Le « Bon maître » du XIXe siècle : cinq générations d’instituteurs et d’institutrices d’après les dossiers de récompenses honorifiques (1818-1902). [Thèse].
Item
Titre
Le « Bon maître » du XIXe siècle : cinq générations d’instituteurs et d’institutrices d’après les dossiers de récompenses honorifiques (1818-1902). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris IV, 2013.
Résumé de la thèse :
Les dossiers de récompenses honorifiques d’instituteurs, inexploités par les historiens jusqu’à ce jour, fournissent des renseignements rares et précieux sur les meilleurs instituteurs et institutrices, non seulement de l’époque bien connue de la Troisième République, mais également des époques précédentes, relativement moins étudiées. Un échantillon de dossiers de six départements représentatifs (Creuse, Doubs, Gard, Ille-et-Vilaine, Nord, Seine-et-Oise) de 1858 jusqu’à 1902 est soumis non seulement à un traitement qualitatif mais aussi à un traitement quantitatif, dont les résultats sont figurés par 106 graphiques en 49 séries et 12 tableaux. Complétant ces dossiers de récompenses honorifiques par les dossiers de l’enquête Guizot, ainsi que par d’autres témoignages (auto)biographiques, cette étude retrace tout d’abord l’évolution des critères du « bon maître ». Ces critères, appliqués distinctement aux enseignants urbains et ruraux jusqu’au milieu du siècle, commencent à souligner, dans un contexte de concurrence, les bons résultats obtenus par une bonne organisation pédagogique à partir des années 1860. La réforme scolaire de la Troisième République précipite l’essor du système scolaire laïque et la prospérité de l’école laïque est davantage valorisée dans les deux dernières décennies du XIXe siècle. Les bons maîtres et les bonnes maîtresses de chaque génération entrent en fonction dans une situation socio-politiquement différente, mais ils contribuent, chacun à leur manière, à la consolidation de l’enseignement primaire. Dix portraits de cinq générations d’instituteurs et d’institutrices révèlent comment ils s’adaptent au changement de leur statut, du maître tenant sa propre école au fonctionnaire d’État en passant par fonctionnaire communal, et comment ils ont vécu les difficultés mais aussi les bonheurs de cette profession unique.
Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris IV, 2013.
Résumé de la thèse :
Les dossiers de récompenses honorifiques d’instituteurs, inexploités par les historiens jusqu’à ce jour, fournissent des renseignements rares et précieux sur les meilleurs instituteurs et institutrices, non seulement de l’époque bien connue de la Troisième République, mais également des époques précédentes, relativement moins étudiées. Un échantillon de dossiers de six départements représentatifs (Creuse, Doubs, Gard, Ille-et-Vilaine, Nord, Seine-et-Oise) de 1858 jusqu’à 1902 est soumis non seulement à un traitement qualitatif mais aussi à un traitement quantitatif, dont les résultats sont figurés par 106 graphiques en 49 séries et 12 tableaux. Complétant ces dossiers de récompenses honorifiques par les dossiers de l’enquête Guizot, ainsi que par d’autres témoignages (auto)biographiques, cette étude retrace tout d’abord l’évolution des critères du « bon maître ». Ces critères, appliqués distinctement aux enseignants urbains et ruraux jusqu’au milieu du siècle, commencent à souligner, dans un contexte de concurrence, les bons résultats obtenus par une bonne organisation pédagogique à partir des années 1860. La réforme scolaire de la Troisième République précipite l’essor du système scolaire laïque et la prospérité de l’école laïque est davantage valorisée dans les deux dernières décennies du XIXe siècle. Les bons maîtres et les bonnes maîtresses de chaque génération entrent en fonction dans une situation socio-politiquement différente, mais ils contribuent, chacun à leur manière, à la consolidation de l’enseignement primaire. Dix portraits de cinq générations d’instituteurs et d’institutrices révèlent comment ils s’adaptent au changement de leur statut, du maître tenant sa propre école au fonctionnaire d’État en passant par fonctionnaire communal, et comment ils ont vécu les difficultés mais aussi les bonheurs de cette profession unique.
Auteur
JUNG-IN, Kim
Année
2013
Type
Thèse
Mot-clé
Enseignement primaire
Instituteurs - Institutrices
Creuse (département)
Doubs (département)
Gard (département)
Ille-et-Vilaine (département)
Nord (département)
Seine-et-Oise (département)
Marche (Creuse)
Franche-comté
Languedoc
Bretagne
Flandre
Hainaut
Cambrésis - Cambraisis
Île-de-France
XIXe, XXe
Instituteurs - Institutrices
Creuse (département)
Doubs (département)
Gard (département)
Ille-et-Vilaine (département)
Nord (département)
Seine-et-Oise (département)
Marche (Creuse)
Franche-comté
Languedoc
Bretagne
Flandre
Hainaut
Cambrésis - Cambraisis
Île-de-France
XIXe, XXe