Maximien Lamarque : un général en politique (1770-1832). [Thèse].
Item
Titre
Maximien Lamarque : un général en politique (1770-1832). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Avignon, 2017.
Résumé de la thèse :
Immortalisé par Victor Hugo dans Les Misérables, le général Lamarque est surtout connu pour ses funérailles qui ont dégénérées en juin 1832, en une insurrection républicaine réprimée par le pouvoir orléaniste. Pourtant, sa vie ne saurait se résumer à cette image d’Épinal : grâce à des archives souvent inédites ou peu exploitées, le travail de l'historien a permis de dissocier le mythe, qui s'est construit autour du personnage, de la réalité historique pour dresser un portrait inédit de ce Landais engagé dans les affaires de son temps. Issu de la bourgeoisie de robe, il adhère rapidement aux idées d'une Révolution qui lui donne les moyens d'être un acteur des événements : garde national, jacobin, officier dans un bataillon de volontaires. Instruit et cultivé, il est également pourvu d'un grand courage physique. Sans jamais appartenir aux premiers cercles du pouvoir, il est proche des membres de la famille Bonaparte qui assurent son ascension. Sa carrière militaire sous l'Empire n'est toutefois que de second ordre et c'est à la périphérie de l'Europe qu'il se distingue dans la contre-guérilla. Déçu par la Restauration, il rallie Napoléon lors des Cent-Jours qui l'envoie en Vendée. Cette affectation le compromet durablement aux yeux du pouvoir royaliste qui ne voit plus en lui qu'un général bonapartiste. Exilé, il ne revient en France qu'en 1818 et embrasse une carrière littéraire tout en cherchant à garder son rang dans la société. Au contact de l'opposition libérale, il renoue avec la politique au quotidien. Sa reconversion en politique n'est pourtant pas une évidence. Ce n'est qu'en 1828 qu'il devient député et ce n'est que sous la monarchie de Juillet qu'il devient un héros populaire.
Thèse de doctorat, Histoire, Avignon, 2017.
Résumé de la thèse :
Immortalisé par Victor Hugo dans Les Misérables, le général Lamarque est surtout connu pour ses funérailles qui ont dégénérées en juin 1832, en une insurrection républicaine réprimée par le pouvoir orléaniste. Pourtant, sa vie ne saurait se résumer à cette image d’Épinal : grâce à des archives souvent inédites ou peu exploitées, le travail de l'historien a permis de dissocier le mythe, qui s'est construit autour du personnage, de la réalité historique pour dresser un portrait inédit de ce Landais engagé dans les affaires de son temps. Issu de la bourgeoisie de robe, il adhère rapidement aux idées d'une Révolution qui lui donne les moyens d'être un acteur des événements : garde national, jacobin, officier dans un bataillon de volontaires. Instruit et cultivé, il est également pourvu d'un grand courage physique. Sans jamais appartenir aux premiers cercles du pouvoir, il est proche des membres de la famille Bonaparte qui assurent son ascension. Sa carrière militaire sous l'Empire n'est toutefois que de second ordre et c'est à la périphérie de l'Europe qu'il se distingue dans la contre-guérilla. Déçu par la Restauration, il rallie Napoléon lors des Cent-Jours qui l'envoie en Vendée. Cette affectation le compromet durablement aux yeux du pouvoir royaliste qui ne voit plus en lui qu'un général bonapartiste. Exilé, il ne revient en France qu'en 1818 et embrasse une carrière littéraire tout en cherchant à garder son rang dans la société. Au contact de l'opposition libérale, il renoue avec la politique au quotidien. Sa reconversion en politique n'est pourtant pas une évidence. Ce n'est qu'en 1828 qu'il devient député et ce n'est que sous la monarchie de Juillet qu'il devient un héros populaire.
Auteur
ESPINOZA, Gonzague
Année
2017
Type
Thèse
Mot-clé
Maximilien Lamarque (Général)
Biographies
Officiers généraux
Guerres de la Révolution française
Guerres du Consulat et du Premier Empire
Histoire politique
XVIIIe, XIXe
Biographies
Officiers généraux
Guerres de la Révolution française
Guerres du Consulat et du Premier Empire
Histoire politique
XVIIIe, XIXe