Le S. T. O. Dans le Rhône, histoire et mémoire (1942-1990). [Thèse].
Item
Titre
Le S. T. O. Dans le Rhône, histoire et mémoire (1942-1990). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Lyon II, 1990.
Résumé de la thèse :
L'utilisation par le Reich de plusieurs millions de travailleurs étrangers entre 1940 et 1945 constitue l'une des caractéristiques de son effort de guerre. Quelques 11 000 rhodaniens furent contraints par le Gouvernement de Vichy d'aller travailler en Allemagne. Dans le climat de propagande intense et de chantage au retour des prisonniers qui entoure les réquisitions de la relève et le s. T. O. , bon npmbre de requis choisissent la voie difficile du réfractariat qui ne conduit que très minoritairement a la résistance. Les réquisitions de main-d'œuvre perturbent indéniablement le fonctionnement des entreprises et des services publics et contribuent a détacher de Vichy un nombre croissant de mécontents. À leur retour d'Allemagne, les anciens "S. T. O. " se heurtent a la méfiance et au soupçon de collaboration de la part de certains Français. Pour obtenir la reconnaissance de leur situation de victimes de la guerre, ceux qui affirment se nommer "déportés du travail" s'organisent en une puissante fédération: la "Féderation nationale des déportés du travail". Parallèlement, au sein de la communauté des anciens "S. T. O. " s'élabore une mémoire officielle de la "déportation du travail", en contrepoint de celle des déportés concentrationnaires. Une mémoire douloureuse, partagée entre le désir de se raconter et le besoin de ne plus rien dire. Une mémoire fort mal connue de nos contemporains malgré le nombre élevé des victimes, une mémoire que de récents procès ont contribue a meurtrir un peu plus.
Thèse de doctorat, Histoire, Lyon II, 1990.
Résumé de la thèse :
L'utilisation par le Reich de plusieurs millions de travailleurs étrangers entre 1940 et 1945 constitue l'une des caractéristiques de son effort de guerre. Quelques 11 000 rhodaniens furent contraints par le Gouvernement de Vichy d'aller travailler en Allemagne. Dans le climat de propagande intense et de chantage au retour des prisonniers qui entoure les réquisitions de la relève et le s. T. O. , bon npmbre de requis choisissent la voie difficile du réfractariat qui ne conduit que très minoritairement a la résistance. Les réquisitions de main-d'œuvre perturbent indéniablement le fonctionnement des entreprises et des services publics et contribuent a détacher de Vichy un nombre croissant de mécontents. À leur retour d'Allemagne, les anciens "S. T. O. " se heurtent a la méfiance et au soupçon de collaboration de la part de certains Français. Pour obtenir la reconnaissance de leur situation de victimes de la guerre, ceux qui affirment se nommer "déportés du travail" s'organisent en une puissante fédération: la "Féderation nationale des déportés du travail". Parallèlement, au sein de la communauté des anciens "S. T. O. " s'élabore une mémoire officielle de la "déportation du travail", en contrepoint de celle des déportés concentrationnaires. Une mémoire douloureuse, partagée entre le désir de se raconter et le besoin de ne plus rien dire. Une mémoire fort mal connue de nos contemporains malgré le nombre élevé des victimes, une mémoire que de récents procès ont contribue a meurtrir un peu plus.
Auteur
GRATIER de SAINT-LOUIS , Michel
Année
1990
Type
Thèse
Mot-clé
Seconde guerre mondiale
Service du travail obligatoire (S.T.O.)
Rhône (département)
Lyonnais (Rhône)
Beaujolais (Rhône)
XXe
Service du travail obligatoire (S.T.O.)
Rhône (département)
Lyonnais (Rhône)
Beaujolais (Rhône)
XXe