Chaumette, porte-parole des sans-culottes. [Thèse].
Item
Titre
Chaumette, porte-parole des sans-culottes. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1994.
[Pierre-Gaspard Chaumette (1763-1793)∏.
Résumé de la thèse :
Fils d'un cordonnier de Nevers, chassé à 13 ans du collège en raison de son caractère rebelle, ayant vécu la rude vie de marin durant la guerre d'Amérique, Chaumette adopte rapidement les positions radicales de la démocratie parisienne au printemps 1791, aux cotes des Cordeliers, des journalistes des révolutions de Paris. Élu membre de la commune insurrectionnelle par la section du théâtre français, il rompt avec les Girondins sur la question de la garde départementale. Élu procureur de la commune de Paris en décembre 1792, il contribue à la victoire du 31 mai 1793 sur les Girondins en plaçant la commune au centre du mouvement des sections parisiennes, mobilisées contre les girondins pour l'emprunt force sur les riches. Il prend la tête des manifestants qui le 5 septembre 1793 obtiennent de la Convention la création de l'armée révolutionnaire. Il se rallie à l'offensive déchristianisatrice par haine de la Vendée et par pragmatisme révolutionnaire : les palais épiscopaux deviendront temple de l'humanité, accueillant les vieillards et les malades. Ayant voulu disputer le contrôle de l'appareil terroriste parisien au comité de sureté générale, il perd le soutien des Cordeliers. Il approuve les décrets de Saint-Just, et celui qui abolit l'esclavage ; il ne s'associe pas à la tentative cordelière d'épuration de la Convention. Accusé d'avoir accepté l'or de l'étranger et d'avoir voulu démoraliser la République en imposant l'athéisme, il est guillotiné, en réalité parce que le gouvernement révolutionnaire stabilisé doit nécessairement briser toute velléité d'indépendance politique de la sans-culotterie.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1994.
[Pierre-Gaspard Chaumette (1763-1793)∏.
Résumé de la thèse :
Fils d'un cordonnier de Nevers, chassé à 13 ans du collège en raison de son caractère rebelle, ayant vécu la rude vie de marin durant la guerre d'Amérique, Chaumette adopte rapidement les positions radicales de la démocratie parisienne au printemps 1791, aux cotes des Cordeliers, des journalistes des révolutions de Paris. Élu membre de la commune insurrectionnelle par la section du théâtre français, il rompt avec les Girondins sur la question de la garde départementale. Élu procureur de la commune de Paris en décembre 1792, il contribue à la victoire du 31 mai 1793 sur les Girondins en plaçant la commune au centre du mouvement des sections parisiennes, mobilisées contre les girondins pour l'emprunt force sur les riches. Il prend la tête des manifestants qui le 5 septembre 1793 obtiennent de la Convention la création de l'armée révolutionnaire. Il se rallie à l'offensive déchristianisatrice par haine de la Vendée et par pragmatisme révolutionnaire : les palais épiscopaux deviendront temple de l'humanité, accueillant les vieillards et les malades. Ayant voulu disputer le contrôle de l'appareil terroriste parisien au comité de sureté générale, il perd le soutien des Cordeliers. Il approuve les décrets de Saint-Just, et celui qui abolit l'esclavage ; il ne s'associe pas à la tentative cordelière d'épuration de la Convention. Accusé d'avoir accepté l'or de l'étranger et d'avoir voulu démoraliser la République en imposant l'athéisme, il est guillotiné, en réalité parce que le gouvernement révolutionnaire stabilisé doit nécessairement briser toute velléité d'indépendance politique de la sans-culotterie.
Auteur
DELAMOTTE-BOSSUT, Nicole
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Mot-clé
Pierre-Gaspard Chaumette
Biographies
Commune de Paris (Révolution française)
Girondins
Sections révolutionnaires (Paris)
Convention nationale
Sans-culottes
Révolution française
XVIIIe
Biographies
Commune de Paris (Révolution française)
Girondins
Sections révolutionnaires (Paris)
Convention nationale
Sans-culottes
Révolution française
XVIIIe