Les lieux de la sociabilité révolutionnaire : l'exemple du Puy-de-Dôme (1789-1799). [Thèse].
Item
Titre
Les lieux de la sociabilité révolutionnaire : l'exemple du Puy-de-Dôme (1789-1799). [Thèse].
Thèse de doctorat, Paris I, 1993.
Résumé de la thèse :
Il importait de découvrir et de comprendre les étapes qui, localement, marquèrent le "voyage" politique de la monarchie absolue a la République. D'interpréter les contradictions entre les traditions organisatrices et discursives de l'Ancien Régime, et leurs corollaires révolutionnaires ; entre des volontés parisiennes emphatiquement transcrites et des actions quotidiennes et pragmatiques ; entre une unanimité demandée et des individualités protégées ; entre les ruptures et la continuité. Non pour forcement trouver dans leur irréductibilité les raisons d'éventuels échecs, mais pour rechercher dans les amalgames et les passages réussis l'expression d'une opinion politique originale. Le choix de lieux clos, anciennement investis et récupérés pour les besoins d'une convivialité nouvelle (cabarets, cafés, théâtres), condamnés par leur élitisme social (académie, loges, salons), redéfinis (sections) ou fondés (clubs puis sociétés populaires), répondit a ce désir de privilégier les espaces ou se construisait particulièrement l'échange. A travers les mots et leurs auteurs s'esquissèrent alors les contours d'une sociabilité proprement révolutionnaire.
Thèse de doctorat, Paris I, 1993.
Résumé de la thèse :
Il importait de découvrir et de comprendre les étapes qui, localement, marquèrent le "voyage" politique de la monarchie absolue a la République. D'interpréter les contradictions entre les traditions organisatrices et discursives de l'Ancien Régime, et leurs corollaires révolutionnaires ; entre des volontés parisiennes emphatiquement transcrites et des actions quotidiennes et pragmatiques ; entre une unanimité demandée et des individualités protégées ; entre les ruptures et la continuité. Non pour forcement trouver dans leur irréductibilité les raisons d'éventuels échecs, mais pour rechercher dans les amalgames et les passages réussis l'expression d'une opinion politique originale. Le choix de lieux clos, anciennement investis et récupérés pour les besoins d'une convivialité nouvelle (cabarets, cafés, théâtres), condamnés par leur élitisme social (académie, loges, salons), redéfinis (sections) ou fondés (clubs puis sociétés populaires), répondit a ce désir de privilégier les espaces ou se construisait particulièrement l'échange. A travers les mots et leurs auteurs s'esquissèrent alors les contours d'une sociabilité proprement révolutionnaire.
Auteur
BOURDIN, Philippe
Editeur
Lille, AN.R.T., 2 microfiches
Année
1994
Type
Thèse
Mot-clé
Puy-de-Dôme (département)
Sociabilité
Révolution française
Clubs révolutionnaires
Auvergne
Sociétés politiques
XVIIIe
Sociabilité
Révolution française
Clubs révolutionnaires
Auvergne
Sociétés politiques
XVIIIe