Imaginaire littéraire et réalité judiciaire. Regards sur l’héritage juridique de Charles Dickens
Item
Titre
Imaginaire littéraire et réalité judiciaire. Regards sur l’héritage juridique de Charles Dickens
Auteur
CARON, Vincent
TORRES-CEYTE, Jérémie
TORRES-CEYTE, Jérémie
Résumé
Le poncif est connu, l’imaginaire des romanciers ne connaît que peu de limites. Or, grâce à cette liberté, ils perçoivent le monde avec plus de perspicacité et d’acuité que quiconque et parfois accèdent à l’universel. Se faisant l’imaginaire littéraire traverse la société et essaime à la manière des muses.
Il n’est donc pas surprenant de constater que parfois l’imaginaire littéraire s’impose dans la réalité du Droit. À titre d’exemple, on peut se souvenir de l’œuvre d’Upton Sinclair, The Jungle, qui, parce qu’elle donnait à voir les dérives sanitaires et sociales de l’industrie des abattoirs aux États-Unis, a poussé le président Theodore Roosvelt à déclencher une commission d’enquête sur le sujet dont l’héritage sera notamment la fameuse Food and Drug Administration. Il ne devrait pas surprendre non plus d’observer que, de temps à autre, l’imaginaire littéraire franchit le seuil des prétoires pour s’imposer dans la réalité judiciaire. Le recours à cet imaginaire est même une pratique courante des juges dans les pays de tradition juridique de Common law. Ainsi, au Canada les juges n’hésitent pas à citer des œuvres littéraires, au panthéon desquelles trônent celles de William Shakespeare, Lewis Carroll ou Charles Dickens, dans le corps même de leurs décisions. Les tribunaux entretiennent d’ailleurs une relation particulière avec ce dernier.
Charles Dickens est né le 7 février 1812 à Landport (près de Portsmouth en Angleterre). En raison d’une série de déboires financiers, sa famille a dû déménager à plusieurs reprises dans différentes villes anglaises pendant son enfance…
Il n’est donc pas surprenant de constater que parfois l’imaginaire littéraire s’impose dans la réalité du Droit. À titre d’exemple, on peut se souvenir de l’œuvre d’Upton Sinclair, The Jungle, qui, parce qu’elle donnait à voir les dérives sanitaires et sociales de l’industrie des abattoirs aux États-Unis, a poussé le président Theodore Roosvelt à déclencher une commission d’enquête sur le sujet dont l’héritage sera notamment la fameuse Food and Drug Administration. Il ne devrait pas surprendre non plus d’observer que, de temps à autre, l’imaginaire littéraire franchit le seuil des prétoires pour s’imposer dans la réalité judiciaire. Le recours à cet imaginaire est même une pratique courante des juges dans les pays de tradition juridique de Common law. Ainsi, au Canada les juges n’hésitent pas à citer des œuvres littéraires, au panthéon desquelles trônent celles de William Shakespeare, Lewis Carroll ou Charles Dickens, dans le corps même de leurs décisions. Les tribunaux entretiennent d’ailleurs une relation particulière avec ce dernier.
Charles Dickens est né le 7 février 1812 à Landport (près de Portsmouth en Angleterre). En raison d’une série de déboires financiers, sa famille a dû déménager à plusieurs reprises dans différentes villes anglaises pendant son enfance…
Editeur
LGDJ
Année
2018
Type
Article
Lieu
Paris
Titre du périodique
Numéro
n°2
Pages
pp. 243-254
ISBN
978 2 275 05606 8
Mot-clé
URL
https://www.cairn.info/revue-droit-et-litterature-2018-1-page-243.htm