Arbitrage et médiation dans la littérature
Item
Titre
Arbitrage et médiation dans la littérature
Auteur
JAROSSON, Charles
Résumé
Inéluctables produits des relations humaines, les conflits ont inspiré une grande partie de la littérature universelle dont ils constituent l’un des ressorts les plus sûrs. Aussi variés que les sentiments et les passions qui les inspirent, ils échappent souvent à la sphère juridique. Certains d’entre eux, parce qu’ils peuvent se revêtir des atours du vocabulaire juridique, deviennent des litiges et peuvent dès lors être l’objet d’un jugement.
Suivant en cela la vie réelle, la littérature associe tout naturellement le juge au règlement du litige. Les auteurs se sont emparés de ce troisième personnage, le juge, qui intervient dans le litige sans en être l’un des antagonistes, pour le trancher, dire le droit et assigner ainsi en principe le juste.
Un regard plus attentif sur le tiers qui s’immisce dans le règlement du litige révèle, derrière le juge, d’autres personnages aux silhouettes plus floues. Forts de la liberté qui est la leur, les auteurs les dénomment arbitres, médiateurs, conciliateurs ou bien même, décrivent leur intervention sans les nommer.
Arbitrage et médiation ou conciliation sont des modes multiséculaires de règlement des litiges. Dans les droits modernes, l’arbitrage se définit comme le procédé par lequel un tiers règle le différend qui oppose deux ou plusieurs parties, en exerçant la mission juridictionnelle que celles-ci lui ont confiée. En d’autres termes, l’arbitre est un juge que les parties se choisissent. La médiation est également un procédé de règlement des litiges, mais à la différence de l’arbitrage, le tiers qui intervient à cet effet n’a aucun pouvoir décisionnel ; sa mission consiste et se limite à aider les parties en litige à trouver un accord…
Suivant en cela la vie réelle, la littérature associe tout naturellement le juge au règlement du litige. Les auteurs se sont emparés de ce troisième personnage, le juge, qui intervient dans le litige sans en être l’un des antagonistes, pour le trancher, dire le droit et assigner ainsi en principe le juste.
Un regard plus attentif sur le tiers qui s’immisce dans le règlement du litige révèle, derrière le juge, d’autres personnages aux silhouettes plus floues. Forts de la liberté qui est la leur, les auteurs les dénomment arbitres, médiateurs, conciliateurs ou bien même, décrivent leur intervention sans les nommer.
Arbitrage et médiation ou conciliation sont des modes multiséculaires de règlement des litiges. Dans les droits modernes, l’arbitrage se définit comme le procédé par lequel un tiers règle le différend qui oppose deux ou plusieurs parties, en exerçant la mission juridictionnelle que celles-ci lui ont confiée. En d’autres termes, l’arbitre est un juge que les parties se choisissent. La médiation est également un procédé de règlement des litiges, mais à la différence de l’arbitrage, le tiers qui intervient à cet effet n’a aucun pouvoir décisionnel ; sa mission consiste et se limite à aider les parties en litige à trouver un accord…
Editeur
LGDJ
Année
2018
Type
Article
Lieu
Paris
Titre du périodique
Numéro
n°2
Pages
pp. 167-181
ISBN
978 2 275 05606 8
URL
https://www.cairn.info/revue-droit-et-litterature-2018-1-page-167.htm