Victor Hugo et les magistrats
Item
Titre
Victor Hugo et les magistrats
Auteur
FOULON, Marcel
Résumé
Comment, ici à Nice, la petite patrie de Garibaldi, « l’un des plus beaux paysages de l’Italie et du monde », ne pas penser aux victimes des forces noires qui, il y a quatre mois, se sont abattues sur la baie des Anges pour combattre le droit, la lumière, et l’amour. Le seul nom du héros de ce colloque est une proclamation de résistance à ces barbares, et ce n’est pas le trahir que d’oser ce plagiat : "Victor Hugo et les magistrats" ou plus exactement "Victor Hugo et les magistrats en 30 minutes". Voilà ma tâche. J’ignorais lorsque mon ami et complice en procédure civile, Yves Strickler, me proposa ce sujet, que tant de magistrats occupaient l’univers poétique de Hugo. Comment avais-je pu oublier que chez l’homme-océan tout est démesuré ?
Le parcours de ce gigantesque univers m’a sûrement fait omettre nombre de magistrats. Quoiqu’il en soit ma volumineuse récolte ne pouvait entrer dans son costume d’une demi-heure et il me fallut lui faire subir plusieurs cures d’amaigrissement pour l’y faire entrer.
Les juges peuplent l’univers de notre littérature. Quelle grande plume ne s’est-elle pas essuyée sur le dos de « ces avaleurs de frimas qui font les procès devant eux… infinis et immortels » ? La plupart du temps, la satire se porte sur des travers de juges inventés, de juges de romans, de comédie qui représentent la magistrature dans son ensemble. Les critiques sont, le plus souvent, exposées avec tempérance. C’est bien évidemment le cas chez Montaigne, la Rochefoucauld ou Pascal…
Le parcours de ce gigantesque univers m’a sûrement fait omettre nombre de magistrats. Quoiqu’il en soit ma volumineuse récolte ne pouvait entrer dans son costume d’une demi-heure et il me fallut lui faire subir plusieurs cures d’amaigrissement pour l’y faire entrer.
Les juges peuplent l’univers de notre littérature. Quelle grande plume ne s’est-elle pas essuyée sur le dos de « ces avaleurs de frimas qui font les procès devant eux… infinis et immortels » ? La plupart du temps, la satire se porte sur des travers de juges inventés, de juges de romans, de comédie qui représentent la magistrature dans son ensemble. Les critiques sont, le plus souvent, exposées avec tempérance. C’est bien évidemment le cas chez Montaigne, la Rochefoucauld ou Pascal…
Editeur
LGDJ
Année
2018
Type
Article
Lieu
Paris
Titre du périodique
Numéro
n°2
Pages
pp. 13-27
ISBN
978 2 275 05606 7
URL
https://www.cairn.info/revue-droit-et-litterature-2018-1-page-13.htm