André Gide et l'Europe
Item
Titre
André Gide et l'Europe
Auteur
CATTOIR-JONVILLE, Vincent
Résumé
« Né à Paris, d’un père uzétien et d’une mère normande, où voulez-vous Monsieur Barrès, que je m’enracine ? J’ai donc pris le parti de voyager ». André Gide apostrophe ainsi Maurice Barres, le chantre de l’enracinement, à propos de son roman Les déracinés premier volume de sa trilogie consacrée au roman de l’énergie nationale. Plus tard, il ajoutera :
« Entre la Normandie et le Midi je ne voudrais ni ne pourrais choisir et me sens d’autant plus Français que je ne le suis pas d’un seul morceau de France, que je ne peux penser et sentir spécialement en Normand ou en Méridional, en catholique ou en protestant, mais en Français et que, né à Paris je comprends à la fois l’Oc et 1’Oïl, l’épais jargon normand, le parler chantant du Midi, que je garde à la fois le goût du vin et le goût du cidre, l’amour des bois profonds, celui de la garrigue, du pommier blanc et du blanc amandier. »
Voyager, André Gide en fut effectivement un ardent adepte comme le montre bien sa bibliographie. Une grande partie de l’œuvre littéraire d’André Gide est tournée vers la relation de ses voyages et de la critique sociale qui s’en dégage : l’Algérie est très présente dans Si le grain ne meurt ; l’Afrique noire est également un sujet d’intérêt important (Voyage au Congo ; Le retour du Tchad) ; l’Égypte (Carnets d’Égypte) ; mais aussi l’URSS (Retour d’URSS et Retouches à mon Retour d’URSS) Sa correspondance est également l’illustration de ce grand voyageur incessant.
Néanmoins, force est de constater que l’œuvre de Gide est plus tournée vers les aspects fictifs et sociaux…
« Entre la Normandie et le Midi je ne voudrais ni ne pourrais choisir et me sens d’autant plus Français que je ne le suis pas d’un seul morceau de France, que je ne peux penser et sentir spécialement en Normand ou en Méridional, en catholique ou en protestant, mais en Français et que, né à Paris je comprends à la fois l’Oc et 1’Oïl, l’épais jargon normand, le parler chantant du Midi, que je garde à la fois le goût du vin et le goût du cidre, l’amour des bois profonds, celui de la garrigue, du pommier blanc et du blanc amandier. »
Voyager, André Gide en fut effectivement un ardent adepte comme le montre bien sa bibliographie. Une grande partie de l’œuvre littéraire d’André Gide est tournée vers la relation de ses voyages et de la critique sociale qui s’en dégage : l’Algérie est très présente dans Si le grain ne meurt ; l’Afrique noire est également un sujet d’intérêt important (Voyage au Congo ; Le retour du Tchad) ; l’Égypte (Carnets d’Égypte) ; mais aussi l’URSS (Retour d’URSS et Retouches à mon Retour d’URSS) Sa correspondance est également l’illustration de ce grand voyageur incessant.
Néanmoins, force est de constater que l’œuvre de Gide est plus tournée vers les aspects fictifs et sociaux…
Année
2020
Type
Article
Lieu
Paris
Titre du périodique
Numéro
n°4
Pages
pp. 235-244
ISBN
978 2 275 07471 9
Mot-clé
URL
https://www.cairn.info/revue-droit-et-litterature-2020-1.htm