Figures de femmes criminelles de l'Antiquité à nos jours.
Item
Titre
Figures de femmes criminelles de l'Antiquité à nos jours.
Auteur
CADIET (édité par), Loïc
CHAUVAUD (édité par), Frédéric
GAUVARD (édité par), Claude
SCHMITT-PANTEL (édité par), Pauline
TSIKOUNAS (édité par), Myriam
CHAUVAUD (édité par), Frédéric
GAUVARD (édité par), Claude
SCHMITT-PANTEL (édité par), Pauline
TSIKOUNAS (édité par), Myriam
Résumé
Résumé de l'ouvrage :
Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d'historiens, juristes, criminologues, historiens de l'art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires.
Des figures de femmes criminelles contemporaines - Jeanne Weber, l'ogresse de
la Goutte d'or, Violette Nozière, l'empoisonneuse, les soeurs Papin - aux figures
archétypales « intemporelles » - Ève, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l'humanité -, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l'imaginaire occidental.
Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n'accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, les historiens n'arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?
Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d'historiens, juristes, criminologues, historiens de l'art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires.
Des figures de femmes criminelles contemporaines - Jeanne Weber, l'ogresse de
la Goutte d'or, Violette Nozière, l'empoisonneuse, les soeurs Papin - aux figures
archétypales « intemporelles » - Ève, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l'humanité -, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l'imaginaire occidental.
Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n'accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, les historiens n'arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?
Editeur
Paris, Éditions de la Sorbonne (Collection <i>Homme et société</i>)
Année
2010
Type
Ouvrage collectif
Pages
352 p.
Mot-clé
Crimes - Criminalité
Criminalité féminine
Criminalité féminine